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«Homo sapienne»
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Présentation
Révélant une voix exceptionnelle, Homo sapienne suit la vie de cinq jeunes dans la ville de Nuuk, capitale du Groenland. Ils vivent des changements profonds et racontent ce qui, jusqu’à maintenant, a été laissé sous silence : Fia découvre qu’elle aime les femmes, Ivik comprend qu’elle est un homme, Arnaq et Inuk pardonnent et Sara choisit de vivre. Sur « l’île de la colère », où les tabous lentement éclatent, chacune et chacun se déleste du poids de ses peurs.
Niviaq Korneliussen manie une langue crue, sensible et indomptée. Elle parle du désir universel d’être soi, socialement, intimement, confiante que les coeurs et les corps sauront être vrais.
On en parle : Avec Niviaq, on évite le petit parler, small talk, sur la météo québécoise et sur le froid, qu’elle ne connaît que trop bien. D’emblée, elle nous dit sa joie de trouver ici des gens «gentils, intéressants, aux points de vue différents». Natalia Wysocka, Journal Métro
Abordées clairement et avec un point de vue affirmé, les questions d'identité sexuelle mais aussi d'identité nationale et d'indépendance du Groenland, "pays constitutif " du royaume du Danemark, sont au coeur du roman. Si Niviaq Korneliussen se réclame à cet égard d'un "mouvement d'indépendance nationale qui est très fort aujourd'hui ", c'est pour mieux critiquer " ceux qui pensent qu'elle résoudrait tous leurs problèmes, dont celui de la violence. Anne Pelouas, Le Monde
Un roman étonnamment moderne, follement décomplexé. Didier Jacob, L'Obs
"Homo Sapienne" n'est pas un énième roman des grands espaces ; c'est un roman coup de poing sur la crise identitaire que vit la génération actuelle des 18-30 ans. C'est particulièrement vrai au Groenland (appelé « île de la colère » dans le livre) où les jeunes ne se reconnaissent pas dans cette société pleine de tabous qui les étouffe.
Pour briser ces interdits, l'autrice fait parler cinq jeunes qui questionnent leur sexualité et plus globalement, leur place dans le monde. Elle utilise trois langues, et jamais de manière anodine : le groenlandais est la langue du colonisé, le danois celle du colonisateur et l'anglais permet d'affirmer sa liberté hors des deux langues précédentes. Notons au passage la traduction d'Inès Jorgensen qui retranscrit à merveille ce passage d'une langue à l'autre.
Porté par un style hypnotisant et cru, "Homo Sapienne" est un texte important ; peut-être même LE livre de cette génération que les médias aiment appeler « la génération Y ».