Les Librairies Fontaine

Les Librairies Fontaine



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Date de publication
Éditeur
Philippe Picquier
Collection
GRAND FORMAT
Nombre de pages
281
EAN13
9782809714968
ISBN
978-2-8097-1496-8
LA RÉPUBLIQUE DU BONHEUR, ROMAN
De ITO OGAWA
Traduit par MYRIAM DARTOIS-AKO
Philippe Picquier
19,00
Présentation
La vie est douce à Kamakura. Amis et clients se pressent dans la petite papeterie où Hatoko exerce ses talents d'écrivain public. Tendres, drôles ou tragiques, les destins se croisent sous son pinceau. Hatoko s'est mariée et découvre, en compagnie de Mitsurô et de sa petite fille, les joies d'être mère au sein de leur famille recomposée  : elle enseigne à l'enfant l'art de la calligraphie comme le faisait sa grand-mère et partage avec elle ses recettes des boulettes à l'armoise ou du thé vert fait maison. Mais si Hatoko excelle dans  l'art difficile d'écrire pour les autres, le moment viendra pour elle d'écrire ce qui brille au fond de son cœur. Après La Papeterie Tsubaki se dévoile une fois de plus tout le talent d'Ogawa Ito pour nous révéler les sources invisibles du bonheur.
Le mot du libraire
12 septembre 2020

Après La Papeterie Tsubaki, Ogawa continue de nous raconter la vie d'Hatoko, écrivain public. Cette femme se marie à Mitsurô, veuf, qui a une petite fille. Elle essaie d'aider son mari perturbé par cette mort avec délicatesse. Mais il est perdu par tous ces évènements. Elle chemine avec lui et cette âme très présente. Heureusement elle trouve la solution pour une vie harmonieuse avec fantaisie. L'auteur raconte toute la complexité des rapports humains avec lucidité, originalité et sagesse.

6 septembre 2020

Une parenthèse japonaise douce et légère

Hatoko est écrivain public comme l’était sa grand-mère – l’Ainée – qui l’a élevé. Pourtant Hatoko a décidé de prendre le large, sa relation avec sa grand-mère étant devenue étouffante du fait d’une éducation trop stricte et trop sévère, elle avait décidé de quitter le foyer familial. Après la mort de l’Ainée, Hatoko rentre finalement chez elle pour reprendre l’affaire familiale – la Papeterie Tsubaki – et le rôle d’écrivain public porté avec honneur par sa grand-mère. Un rôle pour lequel l’Ainée l’a préparé toute sa vie, depuis qu’elle a six ans. Chaque jour ça se bouscule dans la papeterie d’Hatoko – dite Poppo – on lui demande d’écrire des lettres. À travers ce travail atypique, nous allons non seulement apprendre à connaitre Poppo mais nous allons aussi découvrir la culture nipponne, centrée sur le respect de l’autre. Rédiger une lettre pour Poppo ça n’est donc pas seulement prendre un papier et un stylo. C’est sélectionner le papier dont le grain et la couleur sauront accueillir avec précision les mots méticuleusement choisis. C’est utiliser une plume en verre plutôt qu’un stylo à encre, écrire à la verticale ou à l’horizontale. C’est enfin trouver la bonne enveloppe et – surtout – le bon timbre. Comme l’explique Hatoko, être écrivain public c’est se mettre dans la peau et dans la tête de tout un tas de personne. Rédiger des vœux funéraires c’est ressentir la peine des endeuillés, écrire une lettre d’amour c’est délivrer l’espoir que son destinataire entendra notre appel. En bref Poppo est un messager. Dans ce deuxième tome (le premier étant la Papeterie Tsubaki) nous suivons Hatoko. Nous découvrons ses joies, ses angoisses et ses remises en question. Sa rancune pour sa grand-mère ou sa peur de devenir mère. Parce que si Poppo excelle dans l’art de trouver les mots pour les autres, elle peine parfois à trouver les siens. L’écriture d’Ogawa Ito est cotonneuse et printanière. Elle nous met à l’aise et lire ces deux tomes c’est ouvrir une parenthèse. Lorsqu’on les achève, c’est précieusement que nous choisissons notre prochaine lecture.
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