Un roman polyphonique de grande qualité
Michele, le fils de Mimi, s’est donné la mort. Mimi est en colère. Mimi a toujours été en colère et il sera toujours en colère. Mimi est le chef de la Sacra Corona Unita, la mafia italienne. Mimi est redouté, Mimi fait peur. Et il aime faire peur. Le jour où son fils meurt, la bête se réveille et elle a faim de vengeance. Contre qui ? Contre quoi ? Contre à peu près tout et n’importe quoi. Elle a perdu son fils la bête, alors tout le monde devient coupable. Coupable d’être en vie et de respirer l’air que son fls ne respire plus, coupable de l’avoir croisé en dernier, coupable d’exister à sa place.
Alors la bête rôde et quand elle attaque, c’est toujours là où on ne s’y attend pas. Ne restez pas sur son chemin, parce que la bête ne vous laissera aucune chance.
Un roman polyphonique dont on découvre le fil à travers les yeux de quatre personnages. Un roman noir, obscure même. Un roman dans lequel ce qu’on lit, on n’est pas sûres de vouloir le comprendre.