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«La vie qui commence, Roman»
20,90
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Présentation
Cet été-là, Gabriel, douze ans, est seul à la maison. Un bol de glace devant le tour de France, il admire Pantani attaquer l’Alpe d’Huez quand quelqu’un sonne. Planté sur le seuil, le mono au jogging rouge, celui de sa dernière colo. Mais Gabriel ne le fait pas entrer et referme la porte. Le temps de remonter le couloir et c’est comme si rien ne s’était jamais passé. Vingt ans plus tard, alors qu’il est à Tonnerre pour aider son grand-père à vider sa maison, Gabriel a tout oublié de cet épisode. Pourtant, il y a ses jambes qui fourmillent d’impatience, il y a cette violence qui surgit. Tandis qu’il sonde le passé de son grand-père, c’est sa propre mémoire qui va remonter à la surface…
Avec La vie qui commence, Adrien Borne signe un roman magistral sur les profondeurs obscures de la mémoire et les secrets enfouis. Avec pudeur, poésie et puissance, il dessine un chemin de renaissance pour ceux qui, comme lui, ne peuvent sourire qu’à demi.
« Coup de cœur. Que la mémoire vive. » Clémentine Goldszal, ELLE
« L’auteur de Mémoire de soie interroge avec subtilité sa mémoire meurtrie. La thérapie en recolle les morceaux, l’écriture libère l’enfant gelé par la malédiction. » Claire Julliard, L’Obs
« Ce que ne saurait dire le témoignage d’un adulte, le roman d’Adrien Borne le fait ressentir dans la chair de son style. » Florence Bouchy, Le Monde des livres
« L’un des plus précieux ouvrages de 2022. La vie commence lorsque les mots sublimes de l’auteur retrouvent une mémoire enfouie. » Rachel Khan, Franc Tireur
Il y a d'abord l'enfance insouciante, celle d'un garçon de 12 ans dans une colonie de vacances. Et puis il y a cet adulte qui commet l'interdit.
Trente ans plus tard, Gabriel est en chemin pour aider son grand-père à s'installer en EHPAD. La relation de ces deux-là est unique. Le bonhomme, taiseux et particulier. Et tandis que le jeune homme tente de percer la carapace de son aïeul, il va sentir quelque chose remonter à la surface, un pressentiment que sa mémoire avait pris soin d'enfouir profondément. Pour protéger.
L'écriture d'Adrien Borne, chaude, puissante, inflammable et très évocatrice, trace le chemin de la possible libération dans une très belle langue, celle du cœur.